Au moins 14 personnes sont mortes lundi dans de nouveaux bombardements du régime syrien sur la Ghouta orientale, région rebelle proche de Damas où un accord de "désescalade" a pourtant été instauré, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Malgré cela, le régime a intensifié depuis la mi-novembre ses frappes contre cette région, où quelque 400.000 habitants sont déjà confrontés à de graves pénuries de nourritures et de médicaments.
Lundi, des frappes aériennes et des tirs d'artillerie du régime sur plusieurs localités ont tué 14 civils, selon l'OSDH, au lendemain de la mort d'au moins 23 personnes dans des violences similaires.
Les raids meurtriers qui ont visé la Ghouta ces deux dernières semaines ont fait plus d'une centaine de morts, d'après cette ONG.
L'intensification des bombardements du régime intervient après une offensive lancée à la mi-novembre par des rebelles contre une base militaire dans le secteur.
En représailles aux frappes du régime, les rebelles ont récemment tiré des obus et des roquettes sur Damas, faisant plusieurs morts.
L'ONU a récemment tiré la sonnette d'alarme sur la situation humanitaire dans la Ghouta, qualifiée "d'épicentre de la souffrance" en Syrie par un responsable onusien.
Déclenché en 2011 par la répression gouvernementale de manifestations pacifiques prodémocratie, le conflit en Syrie s'est complexifié au fil des ans avec l'implication de pays étrangers et de groupes jihadistes.
Il a fait plus de 340.000 morts et des millions de déplacés et réfugiés.
Avec AFP