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Quatre personnes enlevées sur un champ pétrolier dans le sud en Libye


Un camion-citerne chargé quitte une raffinerie de pétrole à Zawiya, Libye, 23 septembre 2011.
Un camion-citerne chargé quitte une raffinerie de pétrole à Zawiya, Libye, 23 septembre 2011.

Quatre employés du secteur pétrolier en Libye dont un ressortissant roumain, ont été enlevés samedi par un groupe armé sur un champ pétrolier du sud du pays, selon une source des services de sécurité.

La Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) a pour sa part indiqué que deux des ingénieurs enlevés avaient été libérés sans préciser leur nationalité.

"Des hommes armés ont enlevé ce matin à l'aube quatre ingénieurs --trois Libyens et un Roumain-- sur la route entre le champ al-Charara et un complexe pétrolier à proximité", a indiqué à l'AFP samedi Ramadan Saleh, chargé de la sécurité dans la localité voisine de Oubari (sud-ouest).

Interrogée par l'AFP, une source de la NOC, qui a préféré garder l'anonymat, a indiqué que le personnel devrait être "évacué dans les prochaines heures" en attendant "l'évaluation de la situation sécuritaire sur le site".

Le champ d'al-Charara, géré par la compagnie Akakus, est une joint-venture entre la NOC, l'Espagnol Repsol, le Français Total, l'Autrichien OMV et le Norvégien Statoil. L'un des plus grands sites pétroliers de la Libye, il produit 270.000 barils par jour.

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La NOC a indiqué sur son site Internet qu' "un groupe d'inconnus armés avaient fait irruption à 06H30 dans la station n°186 du champ al-Charara (...) et ont enlevé quatre employés, avant d'en libérer deux".

Elle a précisé qu'il s'agit de membres du personnel de la compagnie Akakus.

Ce nouvel enlèvement survient huit jours après celui de trois ingénieurs philippins et un sud-coréen qui travaillaient sur un projet hydraulique également situé dans le sud désertique de la Libye.

Il intervient aussi quelques semaines après la libération de trois ressortissants turcs enlevés huit mois auparavant dans le sud du pays où ils participaient à la construction d'une centrale électrique.

Depuis la chute du régime de Kadhafi en 2011, les travailleurs étrangers et les représentations diplomatiques en Libye sont régulièrement la cible d'attaques et d'enlèvements par de puissantes milices ou par le groupe jihadiste Etat islamique (EI).

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Les structures pétrolières ne sont pas épargnées par l'insécurité régnante et sont souvent la cible notamment d'attaques de groupes armés rivaux ou d'occupations abusives pour des revendications sociales.

Le Libye dispose des réserves les plus abondantes d'Afrique et compte essentiellement sur ses ressources pétrolières pour son économie aujourd'hui fragilisée.

Avec AFP

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