Un précédent bilan communiqué lundi par une source hospitalière faisait état de 80 morts.
Au total, 43 personnes sont mortes sur le coup et 50 autres ont succombé depuis à leurs blessures, a déclaré vendredi à l'AFP Veronica de Deus, la porte-parole de l'hôpital de Tete, la capitale provinciale située à 90 km du lieu de l'accident.
"La situation générale des blessés s'améliore, même si nous avons toujours 13 personnes dans un état critique. Nous n'avons pas eu de nouveau décès depuis 24 heures", a-t-elle ajouté.
Plus d'une semaine après le drame, les circonstances exactes de la catastrophe, le 17 dernier, restent floues.
Selon les autorités, l'explosion, d'origine encore indéterminée, s'est produite au moment où des centaines de personnes tentaient de siphonner le carburant d'un camion-citerne.
Le véhicule avait été abandonné la veille par son chauffeur, qui s'était arrêté près du village Caphiridzange pour y vendre illégalement une partie de sa cargaison.
Mercredi, la police a arrêté un homme suspecté d'avoir participé à cette opération, a indiqué vendredi à l'AFP une porte-parole de la police mozambicaine.
"Nous sommes toujours à la recherche des autres personnes impliquées dans cette vente illégale de combustible car ils sont plusieurs", a ajouté Deolinda Matsinhe.
Le chauffeur du camion, qui reliait la ville portuaire de Beira au Malawi, dont il est originaire, était toujours introuvable vendredi, a-t-elle précisé.
Ce genre d'accident n'est pas rare sur le continent africain, où des camions-citernes attirent de nombreuses personnes qui profitent de leurs arrêts pour siphonner du carburant.
Avec AFP