La réunion a été demandée par le Royaume-Uni, ont précisé jeudi des diplomates. Depuis le début de l'offensive le 4 avril, selon l'ONU, les affrontements et les bombardements ont fait au moins 432 morts et plus de 55.000 déplacés en Libye, pays riche en pétrole.
Jeudi, le maréchal Haftar, lors de sa deuxième visite au Caire en moins d'un mois, a reçu le soutien du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi à ses "efforts dans la lutte contre le terrorisme et les groupes et milices extrémistes afin de parvenir à la sécurité et la stabilité en Libye", selon la présidence égyptienne.
Au Conseil de sécurité, les Occidentaux sont divisés sur ce qu'il convient de faire pour la Libye, une proposition de résolution britannique demandant un cessez-le-feu n'ayant toujours pas à ce jour de soutien des Etats-Unis. Soutien du maréchal Haftar, la Russie a également fait part de réticences à la proposition britannique.
Jeudi, le chef de la diplomatie britannique Jeremy Hunt a estimé qu'il ne pouvait "y avoir de solution militaire" au conflit. "S'engager à un cessez-le-feu et à un retour aux négociations politiques sous l'égide de l'ONU est la seule manière d'aller de l'avant", a-t-il dit après des discussions à Londres avec le chef du gouvernement libyen d'union nationale (GNA), Fayez al-Sarraj, opposé dans le conflit au maréchal Haftar.
Avec AFP