Des affrontements ont par ailleurs eu lieu en Cisjordanie occupée, où les Palestiniens marquaient une nouvelle "jour de colère" contre la décision unilatérale du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme la capitale d'Israël.
Pour la première fois depuis 10 jours, des roquettes ont été tirées depuis l'enclave palestinienne gouvernée par le mouvement islamiste Hamas, sur le sud d'Israël.
Deux ont été interceptées et la troisième est tombée en territoire israélien dans une zone habitée près de Gaza faisant seulement des dégâts matériels, ont indiqué les sources israéliennes.
"En réponse aux roquettes tirées en direction d'Israël, l'artillerie et l'aviation israéliennes ont visé deux positions de l'organisation terroriste Hamas dans le nord de Gaza", a indiqué l'armée dans un communiqué.
Les roquettes sont souvent tirées par de petits groupes islamistes depuis l'enclave mais Israël tient le Hamas comme responsable de toute attaque lancée depuis le territoire palestinien.
Les frappes israéliennes n'ont pas fait de blessés, a indiqué un porte-parole du Hamas.
Le Hamas et son allié du Jihad islamique ont appelé vendredi à une "journée de colère" comme les précédents vendredi depuis la décision américaine sur Jérusalem annoncée le 6 décembre.
Une dizaine de tirs ont visé le sud d'Israël depuis, sans faire de victimes, les derniers remontant au 18 décembre.
Depuis le virage diplomatique américain, des milliers de Palestiniens à Jérusalem, en Cisjordanie occupée et dans la bande de Gaza ont manifesté leur colère affrontant des soldats et policiers israéliens. Au total, douze palestiniens ont été tués et des centaines blessés.
Vendredi, en Cisjordanie occupée, des heurts ont opposé de petits groupes de manifestants palestiniens aux forces israéliennes, notamment à Ramallah et Hébron, où deux personnes ont été blessées par des tirs à balles réelles, selon des sources médicales et de sécurité palestiniennes.
L'armée israélienne a également fait état de heurts dans plusieurs secteurs.
Avec AFP