"Nous avons identifié un certain nombre de réformes à accomplir, nous allons les mettre en oeuvre rapidement", a assuré M. Ramaphosa devant un parterre d'investisseurs réunis à Johannesburg par la banque d'affaires Goldman Sachs.
"Nous allons faire en sorte d'apporter la stabilité que les investisseurs attendent ici (...) nous allons continuer de réformer nos entreprises publiques", a-t-il ajouté.
Le chef de l'Etat a lourdement insisté sur la compagnie nationale d'électricité Eskom, dont la gestion catastrophique et la corruption généralisée ont provoqué en février des délestages massifs et très impopulaires en pleine campagne pour les élections législatives du 8 mai.
"Nous allons la nettoyer", a répété Cyril Ramaphosa mercredi. "Le plan est en place, il est raisonnable (...) si Eskom fait faillite, ce pays aussi fera faillite, alors nous n'allons pas l'accepter".
L'entreprise croule sous une dette de près de 27 milliards d'euros.
Le président a également assuré que le taux chômage (plus de 27%) "l'empêche de dormir la nuit" et promis de faire de la bataille pour l'emploi sa "priorité".
Le Congrès national africain (ANC) dirigé par Cyril Ramaphosa a conservé sa majorité absolue à l'Assemblée nationale lors du scrutin de la semaine dernière. Mais il a réalisé le plus mauvais score de son histoire à des élections nationales (57,5%), qui risque selon les analystes de compliquer ses réformes.