Parmi eux, 13 sont des miliciens de la secte ethnico-mystique Coopérative pour le développement du Congo (Codeco) et deux des membres de Forces patriotiques intégrationnistes du Congo (FPIC). Un milicien a été acquitté faute de preuve, a indiqué à l'AFP le major Vicky Lopombo, procureur militaire.
Actifs dans le territoire de Djugu, situé dans le nord de Bunia, capitale provinciale de l'Ituri, les membres du groupe Codeco prétendent défendre les membres de la communauté Lendu.
Les FPIC sont présents dans le territoire d'Irumu, au sud de Bunia.
Depuis décembre 2017, des violences dans la province de l’Ituri ont fait "près de 1 .000 morts et un demi-million de déplacés", selon un rapport du centre d'analyse politique International Crisis Group (ICG) publié le 15 juillet.
Il s'agit de "crimes contre l'humanité" d'après la Haute-commissaire aux Droits de l'Homme des Nations unies, Michelle Bachelet.
Entre 1999 et 2003, la région de l'Ituri avait été ravagée par un conflit entre les milices des deux communautés Lendu et Hema, instrumentalisé par l'Ouganda voisin. Les violences avaient alors fait des dizaines de milliers de morts.
Les violences en Ituri représentent l'un des nombreux conflits qui déchirent l'est de la RDC, en plus des conflits dans les deux provinces voisines du Nord et du Sud Kivu.