Un calme précaire règne lundi à Kotakoli, un camp militaire situé dans le nord de la province de l’Equateur, après une mutinerie d'au moins 830 ex-rebelles et miliciens.
Les ex-membres des groupes armés qui y sont concentrés avaient refusé toutes négociations avec le gouvernement avant de se calmer. Mais ils ont donné trois jours aux autorités pour qu’une solution soit trouvée.
Ils exigent d’être intégrés dans l’armée, ou alors d’être renvoyés chez eux ; car ils vivent dans ces camps depuis deux ans et estiment être abandonnés.
Pour leur part, les autorités estiment que les ex-combattants enfoncent une porte déjà ouverte. Le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, a annoncé sur Radio Okapi, radio soutenue par l’ONU que la délocalisation de camps avait déjà été dédiée et se fera incessamment.
En octobre dernier, Human Rights Watch avait dénoncé la mort par la faim et par la malaria d’une centaine de personnes dans ce camp.