Le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende que VOA Afrique a interviewé, a indiqué que ces défenseurs de droits de l’homme « sont accusés d’avoir voulu attenter à la sécurité intérieure » de la RDC « par une série de messages d’apologie à la violence, et un projet d’une brigade de résistance dans lequel on apprendrait aux gens à fabriquer des cocktails Molotov. »
Selon lui, les quatre personnes ont reconnu être venues aider des groupes congolais à changer le régime politique en place avant les échéances électorales constitutionnelles.
Les défenseurs de droits de l’homme ont été arrêtés dimanche en pleine conférence, en compagnie d’un diplomate américain qui, selon Mende, a été remis à l’ambassade des Etats-Unis dimanche tard dans la nuit.
Une quarantaine d’autres personnes, essentiellement, de défenseurs de droits de l’homme congolais ont aussi été arrêtées mais le porte-parole du gouvernement n’en a pas donné de détails.
Selon les média sénégalais, Alioune Tine, président du Comité Sénégalais des Droits de l’Homme a demandé aux autorités congolais d’éviter « tout mauvais traitement » à l’endroit des membres de «Y’en a marre ».