L'organisation américaine de défense des droits de l'Homme dénonce entre autres les arrestations arbitraires dont ont été l’objet neuf jeunes, en marge de la journée "ville morte" organisée le 16 février par les opposants à un troisième mandat du président Joseph Kabila.
"Manifester pacifiquement n'est pas un crime, et les autorités congolaises devraient immédiatement libérer toutes les personnes injustement arrêtées ou détenues sous des accusations fallacieuses", indique HRW. L’organisation de défense des droits de l’homme fustige l’arrestation à Goma et à Kinshasa de neuf jeunes, membres du mouvement citoyen Lutte pour le changement (Lucha, basé à Goma). Pour HRW, les chefs d'accusation portés à l’encontre de ces jeunes semblent être politiquement motivés. L’ONG les qualifie de "fabriqués de toutes pièces".
Le gouvernement accuse, pour sa part, l’ONG américaine d’immixtion dans un dossier judiciaire, selon une porte-parole du gouvernement Lambert Mende à l’AFP.
L’appel lancé par des opposants pour une ville-morte le 16 février avait été largement suivie à Kinshasa et partiellement, dans d’autres provinces. L’opposition et les activistes mettent une précision sur le président Joseph Kabila afin qu’il respecte les délais constitutionnels en organisation les élections avant novembre sans s’y représenter pour un troisième mandat.
Avec AFP