Pour cette formation politique, la Cour constitutionnelle a violé la
Constitution en conditionnant toute autre élection à la tenue au préalable et impérative d’un scrutin des gouverneurs de 26 provinces nouvellement créées.
"C’est un coup d’Etat institutionnel car la Cour constitutionnel se substitue à la CENI (Commission électorale nationale indépendante NDLR) et à l’assemblée nationale", affirme le secrétaire général de la Coalition congolaise pour la transition, Willy Delors Ongenda.
Dans son arrêt, la Cour constitutionnelle donné trois semaines la CENI pour la tenue des élections des gouverneurs de 26 provinces nouvellement créées.
La CCT qui se dit opposée à l’organisation actuelle des élections, au dialogue politique initiée par le président Joseph Kabila en préparation et au récent découpage territorial de 26 provinces, considère toute cette démarche comme un stratagème du pouvoir visant à maintenir Kabila au pouvoir.
La Constitution limite à deux le nombre des mandats présidentiels et M. Kabila en a déjà fait deux.
La CCT en appelle plutôt à la mise sur pieds d’un gouvernement de transition au regard des difficultés d’organiser les élections.