Les membres du Conseil de sécurité "condamnent fortement la violence qui a déjà conduit à la mort d'au moins 32 personnes, dont quatre policiers", lundi et mardi à Kinshasa, selon la déclaration.
Ils appellent "toutes les parties à éviter de futures violences et provocations et à régler pacifiquement leurs différends". "Ils appellent les autorités à respecter les droits de l'homme et les libertés fondamentales, particulièrement la liberté de rassemblement".
Le Conseil de sécurité a insisté sur "l'importance cruciale de la tenue d'une élection présidentielle pacifique, crédible, transparente, dans les délais opportuns et dans le respect de la constitution".
Kinshasa a été secouée lundi et mardi par des violences qui ont fait entre une trentaine et une centaine de morts selon les protagonistes. Les troubles ont opposé les forces de sécurité à l'opposition qui exige le départ du président Joseph Kabila à la fin de son mandat prévue à la fin de l'année.
La Constitution interdit à M. Kabila, au pouvoir depuis 2001, de se représenter, mais le chef de l'Etat ne semble pas vouloir quitter son poste alors que le scrutin présidentiel apparaît désormais impossible à organiser dans les temps.
Avec AFP