Son parti, l’Union nationale des fédéralistes congolais (UNAFEC) a tenu le week-end dernier des assises à Lumbubashi malgré une tentative de la police de disperser ses partisans.
Pour ce parti, il ne sera pas question d’un troisième mandat de Kabila. Car, a affirmé M. Kyungu, "la Constitution est claire, et le secrétaire général de l’AMP l’a bien souligné: ‘le président Joseph Kabila respectera la Constitution’ ".
La Constitution de la RDC limite à deux le nombre de mandats qu’un individu peut assurer à la présidence de la République. Et M. Kabila, au pouvoir depuis 2001, est à son deuxième mandat à la tête de la RDC.
Certains de partisans de Kabila avaient soulevé l’hypothèse du changement de la Constitution et d’un éventuel troisième mandat de leur candidat. Mais leur tentative de modifier la loi électorale a provoqué de violentes manifestations à Kinshasa qui ont causé la mort d’au moins 42 personnes.
La rétrocession des 40 pourcents de revenus aux provinces ainsi que le découpage territorial présentement en cours en RDC sont d’autres sujets que Kyungu aborde dans l’interview qu’il a accordée à VOA.