"Une femme a trouvé la mort", et "deux autres personnes" ont été enlevées, a-t-il ajouté, faisant état également de "quelques maisons brûlées".
Oicha est située à environ 280 km au nord de Goma.
Le lieutenant Mak Hazukay, porte-parole de l'armée dans la région a confirmé le bilan donné par M. Kalonda, accusant tout comme lui les rebelles ougandais musulmans des Forces démocratiques alliées (ADF) d'être responsables de l'attaque.
La femme a été "tuée par balle", et "trois militaires" ont été "légèrement blessés", a ajouté l'officier, joint au téléphone de Goma.
Selon le Centre d'étude pour la promotion de la paix, la démocratie et les droits de l'Homme (Cepadho), ONG basée à Beni, "quatre civils" ont été "tués et deux autres blessés" au cours de cette attaque.
Les ADF sont présents depuis vingt ans dans l'est de la RDC, où ils sont accusés d'avoir tué plus de 400 civils - essentiellement à l'arme blanche, dans une série de massacres ou attaques perpétrés depuis octobre 2014 dans le territoire de Beni et aux confins de la Province-Orientale voisine.
Leur chef, Jamil Mukulu, a été arrêté en avril en Tanzanie, puis extradé en Ouganda en juillet.
Depuis quelques semaines, les attaques attribuées aux ADF, sont plutôt menées à l'arme automatique le long de la Nationale 4, entre Beni et la frontière avec la Province-Orientale plus au nord, et visent divers véhicules ou passants.
Le Nord-Kivu est déchiré depuis plus de vingt ans par des conflits armés alimentés par des différends ethniques et fonciers, la concurrence pour le contrôle des ressources minières de la région et des rivalités entre puissances régionales.
Avec AFP