Le chef de l'Etat français, cité par le porte-parole du gouvernement, a appelé "tous les responsables politiques" à "la clarté dans les attitudes, dans les comportements, dans les choix".
"C'est aussi un enjeu d'unité", a ajouté le président socialiste, jouant la carte de l'union nationale qui a contribué à redorer sa popularité depuis les attentats de Paris ayant fait 130 morts le 13 novembre.
A l’approche du second tour des régionales, la gauche au pouvoir et l'opposition de droite voudraient empêcher dimanche la prise inédite d'une ou plusieurs régions par le Front national (FN) de Marine Le Pen.
Le PS au pouvoir a retiré ses candidats au profit de la droite dans des régions clés susceptibles de basculer à l'extrême droite. Le parti Les Républicains (LR) de Nicolas Sarkozy a, sous sa houlette, rejeté en revanche tout désistement ou alliance à gauche.
La position des socialistes est vu par certains comme une stratégie visant à présenter François Hollande comme le meilleur rempart contre Marine Le Pen à la présidentielle de 2017.
L'enjeu des régionales est énorme pour M. Sarkozy: une victoire de l'extrême droite risque de mettre à mal ses ambitions pour la primaire présidentielle à droite prévue à l'automne 2016.
Loin du raz-de-marée espéré, les résultats du premier tour des régionales le 6 décembre ont été décevants pour Les Républicains, devancés par le FN.
Avec AFP