Aujourd’hui tous les cœurs semblent s’apaiser et la vie reprend son cours normal aux alentours de la SEGA.
Éleveurs et habitants riverains étaient à couteaux tirés. Les uns accusent les autres d’avoir laissé leurs bœufs commettre des dégâts dans leurs concessions ou sur leurs produits étalés le long du fleuve Oubangui.
Des mésententes qui ont laissé place à des compromis. Idriss Abdoulaye est éleveur. Il peut aujourd’hui faire paître ses bœufs en profondeur des quartiers à plusieurs centaines de mètres de la SEGA.
"Non ! Nous n’avons plus de problème. Aujourd’hui nous nous entendons bien. Un jour, une femme s’en était prise à moi, mais ceux qui étaient là, l’en avaient défendue. Nous faisons paître nos bœufs même en profondeur des quartiers. Si on leur demande de nous donner à boire, ils le font. Parfois on y reste jusqu’à 13 heures avant de rentrer. Si les habitants insultent quelqu’un, ça veut dire que ses bœufs ont causé un dégât chez eux".
Pour mieux sécuriser les éleveurs et leurs troupeaux, le ministère de la sécurité a annoncé début août, la création d’une unité spécialisée.
Une manière de mettre fin au racket des éleveurs par certains éléments des forces de l’ordre.
Il faut ajouter à l’aspect sécuritaire, l’insalubrité au sein de la SEGA, elle-même en état de délabrement très avancé. Ces passants en appellent à une action rapide des autorités.
Les responsables de la SEGA, cette unique société d’abattage des bêtes installée aux abords du fleuve Oubangui n’ont pas réagi à cette situation.