Martine Landry était accusée d'avoir, le 28 juillet 2017, accompagné deux mineurs guinéens en situation irrégulière du poste frontière italien de Vintimille jusqu'à celui de Menton côté français, ce qui pouvait lui valoir jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende.
Le tribunal correctionnel de Nice (sud-est) a estimé que "la preuve de la matérialité du franchissement de la frontière" par la militante n'avait "pas été rapportée".
La présidente du tribunal a évoqué "une action fraternelle dans un but humanitaire" avant de prononcer la relaxe "en l'absence d'éléments matériels et intentionnels".
L'intéressée, qui contestait les faits, s'est dite "émue et soulagée". "Je suis très contente d'avoir fait ça parce que j'ai fait appliquer la loi, je suis ravie et je suis prête à recommencer", a-t-elle ajouté.
Avec AFP