La rentrée s'est faite en présence du président Alassane Ouattara et des présidents des différentes institutions.
Composé de 99 membres, dont 66 élus au suffrage indirect et les 33 autres nommés par le président de la République, le Sénat est chargé d'assurer la représentativité des collectivités territoriales et des Ivoiriens de la diaspora.
Mais l’opposition n’est toujours pas convaincue de l’utilité de cette institution prévue par la constitution adoptée en octobre 2016.
"Un Sénat, dont on ne voit pas à quoi il va servir, renforce le Parlement", souligne à VOA Afrique Mamadou Koulibaly, du parti Liberté et Démocratie pour la République, (Lider), "ce qui fait du Parlement, le centre du pouvoir".
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A l'inverse, Pierre Kouamé Adjoumani, Président de la Ligue ivoirienne des droits de l'homme, (Lidho), y est favorable.
"Ce sera un plus, car les lois seront mieux examinées, voyons ce que cela va donner", lance-t-il. Pour lui, le Sénat peut être un plus pour la démocratie ivoirienne.
Le Sénat ivoirien va siéger à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative de la Côte d’Ivoire, et sera dirigé par l'ancien Premier ministre Jeannot Ahousssou Kouadio, cadre du Parti démocratique de Côte d'Ivoire, le PDCI.