La bannière étoilée a été hissée, 54 ans après avoir été baissée, peu après l'arrivée au pouvoir des révolutionnaires dirigés par Fidel Castro.
M. Kerry réalise vendredi une visite historique à Cuba, où il est le premier chef de la diplomatie des Etats-Unis à s'être rendu depuis 1945, marquant symboliquement le rapprochement entre ces deux ex-ennemis de la Guerre froide annoncé mi-décembre par les présidents américain Barack Obama et cubain Raul Castro.
Mais "les dirigeants à La Havane et les Cubains doivent savoir que les Etats-Unis seront toujours les champions des principes et des réformes démocratiques", a-t-il déclaré.
"Nous restons persuadés que le peuple de Cuba serait mieux servi par une véritable démocratie dans laquelle les gens sont libres de choisir leurs dirigeants", a ajouté le responsable américain.
M. Kerry a aussi pris soin de répéter l'opposition du gouvernement Obama au maintien de l'embargo imposé par les Etats-Unis à cette île communiste depuis 1962, mais rappelé que cette décision revenait au Congrès, où les Républicains, opposés à la suppression de cette mesure, sont majoritaires.
Dans l'avion qui l'emmenait à La Havane, M. Kerry avait confié à des journalistes que le rapprochement avec Cuba serait parsemé d'"accrocs", avant d'ajouter : "c'est un début".
Avec AFP