Herman Cain s’est défendu mardi soir des attaques de la plupart de ses concurrents contre son plan de réforme de l’impôt.
Ancien directeur d’une entreprise de pizza, Herman Cain n’a jamais occcupé de poste électif, mais il est très populaire chez les conservateurs. Des sondages récents le citent à la première place, aux côtés de l’ancien gouverneur du Massachusetts, Mitt Romney, qui a longtemps été favori pour obtenir la nomination du parti républicain.
L’homme d’affaire a attiré l’attention des politiciens avec son plan dit « 9-9-9 » pour supprimer les impôts fédéraux actuels et les remplacer par neuf pour cent de TVA, d’impôts sur les sociétés et sur le revenu. Selon certains analystes, ce plan augmenterait considérablement la somme imposable sur les bas salaires.
Outre Cain et Romney, étaient présents à ce débat, le gouverneur du Texas, Rick Perry, la représentante du Minnesota Michele Bachmann, le représentant du Texas Ron Paul, l’ancien sénateur de Pennsylvanie Rick Santorum et l’ex-président de la Chambre des représentants Newt Gingrich.
Les républicains, qui se réunissaient pour la cinquième fois en six semaines, ont discuté d’autres questions économiques, et de sujets qui leurs sont chers tels que l’immigration illégale et la sécurité aux frontières.
Ils ont débattu par ailleurs de l’aide à l’étranger, avec Rick Perry et Ron Paul, appelant tous deux à des coupes franches dans le budget du développement extérieur. Le gouverneur du Texas a estimé qu’il était temps pour les Etats-Unis « de penser sérieusement à couper le financement des Nations Unies ».
L’ex-gouverneur du Massachusetts Mitt Romney, un Mormon confronté à maintes questions concernant sa foi, a défendu ses idéaux, disant que les Américains devaient choisir un président en fonction de ses points de vue politiques et non pas par rapport à sa religion.