Comme lors du précédent match de la compétition européenne, le 10 septembre contre l'Italie, Cristiano Ronaldo ne sera pas là pour porter sa sélection, jeudi à Chorzow contre la Pologne. La Nazionale s'était quand même inclinée, 1-0, et la Pologne ne part pas favorite pour cette rencontre.
Mais la sélection de Fernando Santos, également privée de l'ancien Parisien Gonçalo Guedes, parviendra-t-elle à recouvrer la sérénité ? Sa superstar est dans la tourmente car la police de Las Vegas a ouvert lundi une enquête sur les accusations portées par Kathryn Mayorga, qui affirme avoir été violée par le footballeur en juin 2009.
Des accusations qui menacent son empire économique et sportif, même si la star a plaidé sur Twitter: "le viol est un crime abominable qui va à l'encontre de tout ce que je suis et de ce que je crois".
"Je connais très bien Cristiano Ronaldo et je crois entièrement en sa parole. Il ne commettrait jamais un crime de ce genre", a déclaré le sélectionneur Fernando Santos. Pas le meilleur des climats pour préparer un match.
Idem en Russie: la Sbornaïa, sur la lancée de sa belle Coupe du monde, avait réussi ses débuts en Ligue des nations en allant s'imposer 2-1 en Turquie mais ce sont les écarts de deux internationaux, Alexander Kokorin et Pavel Mamaev, qui ont surtout fait parler récemment.
Les deux hommes, filmés en train d'agresser un haut fonctionnaire du ministère russe du Commerce dans un café du centre ville de Moscou et qui risquent jusqu'à cinq ans de prison, n'en sont pas à leur première polémique et aucun des deux ne figurait dans la sélection retenue pour le Mondial.
Mais ces écarts ne sont pas bons pour l'image du foot russe, qui venait d'être redorée par le beau parcours en Coupe du monde (élimination en quarts de finale contre la Croatie de Luka Modric). A moins que l'équipe russe ne remise la polémique au second plan en brillant contre la Suède, jeudi à Kaliningrad.
Avec AFP