Jusqu'à présent, l'agence spécialisée de l'ONU tablait sur un risque "élevé" à l'échelle nationale et régionale.
A l'échelle mondiale, le risque est toujours considéré comme "faible", a précisé l'agence de l'ONU dans une courte déclaration envoyée aux médias.
L'OMS explique avoir modifié "son évaluation des risques de l'épidémie d'Ebola en RDC (...) en raison des facteurs de risque potentiels de transmission d'Ebola aux niveaux national et régional, dont les liaisons de transport et les mouvements de population".
"Comme le risque de propagation nationale et régionale est très élevé, il est important que les provinces et les pays voisins renforcent leurs activités de surveillance et de préparation", a-t-elle souligné.
L'OMS va continuer à travailler avec les pays voisins de la RDC "pour s'assurer que les autorités sanitaires sont alertées et prêtes à intervenir sur le plan opérationnel".
Le 25 septembre, le directeur général adjoint de l'OMS chargé des réponses d'urgence Peter Salama avait signalé que l'Ouganda est désormais "confronté à une menace imminente" d'être affecté par Ebola, avec l'apparition de cas proche de la frontière, à Tchomia, près du lac Albert.
La dixième épidémie d'Ebola sur le sol congolais depuis l'apparition du virus en 1976 a été déclarée le 1er août dans l'est de la RDC, une zone de grande insécurité, en raison de la présence de dizaines des groupes armées.
L'épidémie a tué 101 personnes selon le dernier bilan de l'OMS.
Avec AFP