"Nous soutiendrons, d'un commun accord avec les autorités libyennes, la mise en place de centres d’accueil et d’identification (de migrants) au sud de la Libye, à sa frontière externe, pour l'aider autant que l'Italie à bloquer la migration", a déclaré M. Salvini.
Le ministre italien qui s'exprimait au cours d'une conférence de presse au côté du vice-Premier ministre libyen du Gouvernement d'union nationale (GNA) Ahmed Meitig, n'a pas précisé dans quel pays ces centres devraient être installés.
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La France et l'Espagne avaient proposé samedi des "centres fermés" sur les côtes européennes, principalement en Italie, pour gérer les migrants arrivant depuis la mer Méditerranée. Mais M. Salvini avait fustigé cette proposition.
"Des hotspots d'accueil en Italie? Ce serait un problème pour nous et pour la Libye elle-même parce que les flux de la mort ne s’interrompront pas", a indiqué M. Salvini sur son compte Twitter après sa rencontre avec le ministre libyen de l'Intérieur Abdessalam Achour.
M. Meitig a pour sa part indiqué que son pays "refuse catégoriquement l'installation de camps pour migrants en Libye".
Il a affirmé avoir invité les pays européens de la Méditerranée, par le biais de l'Italie, à participer à un sommet sur l'immigration en septembre à Tripoli.
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Lors de sa brève visite dans la capitale libyenne, M. Salvini s'est entretenu avec le chef du GNA Fayez al-Sarraj et le ministre de l'Intérieur Abdessalam Achour.
La question de l'accueil des migrants a été dimanche à Bruxelles le sujet d'un mini-sommet destiné à tenter d'apaiser les tensions au sein de l'Union européenne face au défi migratoire, qui s'est achevé sans avancée concrète.
Avec AFP