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Royaume-Uni: 1.200 militaires mobilisés pour remplacer des grévistes


Des infirmières participent à une grève devant l'hôpital St Thomas à Londres, en Grande-Bretagne, le 15 décembre 2022.
Des infirmières participent à une grève devant l'hôpital St Thomas à Londres, en Grande-Bretagne, le 15 décembre 2022.

Les infirmières ont arrêté de travailler jeudi pour réclamer des augmentations de salaire et de meilleures conditions de travail.

Quelque 1.200 militaires vont être mobilisés au Royaume-Uni pour remplacer des ambulanciers et le personnel de la police aux frontières en grève, a annoncé le gouvernement avant une nouvelle semaine marquée par de nombreux débrayages.

Le Royaume-Uni, où l'inflation dépasse 10%, connait des mouvements sociaux d'une ampleur qui n'avait pas été vue depuis des décennies. Ces grèves touchent plusieurs secteurs, dont les transports et la santé.

Dans un mouvement inédit, les infirmières ont arrêté de travailler jeudi pour réclamer des augmentations de salaire et de meilleures conditions de travail. Une nouvelle grève est annoncée pour mardi.

Les ambulanciers ont prévu à leur tour de cesser le travail en Angleterre deux jours, les 21 et 28 décembre, pour demander une hausse de salaire.

Des membres de la police aux frontières vont également se mettre en grève plusieurs jours d'ici la fin de l'année.

Des dispositions ont été prises pour que 1.200 membres des forces armées comblent les manques en personnel dans les services de santé et la police aux frontières, a indiqué Downing Street.

Plus de 1.000 fonctionnaires vont également être mobilisés.

"Les syndicats causent la misère de millions de personnes, avec des grèves dans les transports en particulier, cruellement programmées pour frapper à Noël", a critiqué le Premier ministre britannique Rishi Sunak dans The Sun on Sunday.

"Les cheminots et les agents aux frontières se sont vu proposer des accords qui sont équitables - et abordables pour les contribuables", a ajouté le chef du gouvernement conservateur. "Un nombre croissant de membres du syndicat veulent un accord", a-t-il affirmé.

A propos de la mobilisation de l'armée pour remplacer les grévistes, le chef d'état-major de la défense, l'amiral Sir Tony Radakin, a réagi dans The Telegraph: "Nous ne sommes pas une capacité de réserve", a-t-il dit. "Nous sommes occupés et nous faisons beaucoup de choses au nom de la nation - nous devons nous concentrer sur notre rôle principal", a ajouté l'amiral.

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