Le port du masque dans les lieux publics n'est plus obligatoire, a également annoncé le président Nana Akufo-Addo au cours d'un discours diffusé dimanche soir à la télévision.
D'autres mesures prises dès mars 2020 pour contenir l’épidémie dans le pays ouest-africain ont aussi été levées. Par exemple, les voyageurs vaccinés n'ont plus à présenter un test PCR négatif à leur entrée sur le territoire.
"Ces deux dernières années ont été difficiles pour chacun d'entre nous, et nous voyons enfin la lumière au bout de ce très long tunnel", a déclaré le président. "J'en appelle à la responsabilité de chacun, de continuer à nous protéger", a-t-il ajouté.
La réouverture des frontières était attendue par de très nombreux Ghanéens, qui dépendent du commerce transfrontalier avec le Togo, la Côte d'Ivoire et le Burkina-Faso.
"Cela a été très difficile pour moi", raconte à l'AFP Beatrice Konadu, une commerçante qui vend chez ses voisins togolais et burkinabé des cosmétiques et des chaussures. "L'annonce du président est une excellente nouvelle, mais elle était attendue depuis bien longtemps", ajoute la commerçante.
Le Ghana a jusqu'à présent vacciné 13 millions de personnes avec une seule dose et cinq millions de Ghanéens - 16% de la population - ont été entièrement vaccinés, selon le Service de santé du Ghana.
L'économie ghanéenne a du mal à se remettre de l'impact de la pandémie de coronavirus, et à supporter le poids de sa dette publique (environ 80% de son PIB).
Les autorités s'inquiètent également des conséquences de l'invasion russe en Ukraine sur l'économie mondiale et ses répercussions au Ghana. Depuis plusieurs mois, les Ghanéens manifestent dans la rue dénoncer leurs difficultés économiques, notamment le coût de la vie toujours plus cher.