L’avion transportant l’ex-président du Sénégal, Abdoulaye Wade, a finalement atterri à l'aéroport de Dakar vendredi, 25 avril 2014, après bien de péripéties dont deux jours d’attente à Casablanca au Maroc.
M. Wade, 87 ans, a fait un séjour de deux ans en France à la suite de sa défaite au scrutin présidentiel face à Macky Sall.
Une sécurité renforcée avait été mise en place à l’aéroport de la capitale sénégalaise au moment de l’arrivée de l’ex-président.
Les forces de l’ordre avaient dispersé, en milieu de semaine, plusieurs centaines de ses fidèles qui s'étaient rassemblés à l’aéroport pour lui donner un bain de foule.
Les partisans et cadres du Parti démocratique sénégalais (PDS), formation d'Abdoulaye Wade et de son fils Karim, attendaient le retour de l’ancien chef de l'Etat avec impatience, d’autant que le PDS se trouvait sans véritable leader depuis le départ de son ancien chef.
Il était attendu il y a 48 heures à Dakar mais, selon plusieurs médias, le retard était dû à un problème lié à l’appareil qui le transportait depuis la capitale économique du Maroc.
Mais les accusations ont fusé de toutes parts. Ceux qui soutiennent M. Wade ont pointé du doigt l’actuel régime qui, selon eux, avait refusé au vol acheminant l'ancien président l'autorisation d'atterrir à Dakar. Un porte-parole du gouvernement a réfuté ces allégations.
Soutien à Karim Wade
Le retour d'Abdoulaye Wade est perçu comme un soutien à son fils Karim qui est en prison et en instance de jugement dans une affaire de corruption.
En effet, les juges d'instruction de la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI) ont décidé le 16 avril dernier que le procès de l’ex-ministre Karim Wade aurait finalement lieu en juin, après l’avoir mis en détention préventive pendant un an pour enrichissement illicite présumé portant sur des avoirs de 1,4 milliards de dollars.
Karim Wade, 46 ans, a rejeté les accusations portées contre lui. Plusieurs anciens responsables, dont des ministres et directeurs de sociétés, ont été interrogés, interdits de voyage hors du Sénégal ou emprisonnés dans le cadre de la traque dite des biens mal acquis déclenchée par le gouvernement de Macky Sall.
Le PDS a dénoncé une "chasse aux sorcières" visant ses responsables. Plusieurs manifestations ont été organisées par des militants et sympathisants du PDS pour demander la libération de Karim Wade. Celui-ci avait refusé de répondre aux questions des juges de la CREI, une semaine avant l’annonce de son procès.
Le ministre sénégalais de la Justice, Sidiki Kaba, a assuré que Karim Wade aurait droit à "un procès juste et équitable".
"Tous ceux qui sont impliqués dans la traque des biens supposés mal acquis bénéficient de la présomption d'innocence, y compris Karim Wade", a déclaré le ministre.
M. Wade, 87 ans, a fait un séjour de deux ans en France à la suite de sa défaite au scrutin présidentiel face à Macky Sall.
Une sécurité renforcée avait été mise en place à l’aéroport de la capitale sénégalaise au moment de l’arrivée de l’ex-président.
Les forces de l’ordre avaient dispersé, en milieu de semaine, plusieurs centaines de ses fidèles qui s'étaient rassemblés à l’aéroport pour lui donner un bain de foule.
Les partisans et cadres du Parti démocratique sénégalais (PDS), formation d'Abdoulaye Wade et de son fils Karim, attendaient le retour de l’ancien chef de l'Etat avec impatience, d’autant que le PDS se trouvait sans véritable leader depuis le départ de son ancien chef.
Il était attendu il y a 48 heures à Dakar mais, selon plusieurs médias, le retard était dû à un problème lié à l’appareil qui le transportait depuis la capitale économique du Maroc.
Mais les accusations ont fusé de toutes parts. Ceux qui soutiennent M. Wade ont pointé du doigt l’actuel régime qui, selon eux, avait refusé au vol acheminant l'ancien président l'autorisation d'atterrir à Dakar. Un porte-parole du gouvernement a réfuté ces allégations.
Soutien à Karim Wade
Le retour d'Abdoulaye Wade est perçu comme un soutien à son fils Karim qui est en prison et en instance de jugement dans une affaire de corruption.
En effet, les juges d'instruction de la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI) ont décidé le 16 avril dernier que le procès de l’ex-ministre Karim Wade aurait finalement lieu en juin, après l’avoir mis en détention préventive pendant un an pour enrichissement illicite présumé portant sur des avoirs de 1,4 milliards de dollars.
Karim Wade, 46 ans, a rejeté les accusations portées contre lui. Plusieurs anciens responsables, dont des ministres et directeurs de sociétés, ont été interrogés, interdits de voyage hors du Sénégal ou emprisonnés dans le cadre de la traque dite des biens mal acquis déclenchée par le gouvernement de Macky Sall.
Le PDS a dénoncé une "chasse aux sorcières" visant ses responsables. Plusieurs manifestations ont été organisées par des militants et sympathisants du PDS pour demander la libération de Karim Wade. Celui-ci avait refusé de répondre aux questions des juges de la CREI, une semaine avant l’annonce de son procès.
Le ministre sénégalais de la Justice, Sidiki Kaba, a assuré que Karim Wade aurait droit à "un procès juste et équitable".
"Tous ceux qui sont impliqués dans la traque des biens supposés mal acquis bénéficient de la présomption d'innocence, y compris Karim Wade", a déclaré le ministre.