Le conflit de 1950-1953 avait été ponctué d'un armistice et non d'un traité de paix, ce qui fait que Nord et Sud sont techniquement toujours en guerre. Le président américain avait indiqué que la paix serait au coeur du sommet historique du 12 juin à Singapour avec le leader nord-coréen Kim Jong Un.
"Nous avons parlé de mettre fin à la guerre de Corée", avait déclaré la semaine dernière M. Trump après avoir reçu à la Maison blanche le général Kim Yong Chol, bras droit de Kim Jong Un.
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Jeudi, le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a annoncé qu'il était engagé dans des discussions tripartites sur le sujet, sans donner plus de précision.
"Le gouvernement va poursuivre les discussions à trois entre le Sud, le Nord et les Etats-Unis pour déclarer la fin de la guerre le plus tôt possible", a déclaré aux journalistes le porte-parole du ministère, Noh Kyu-duk.
Il a précisé que la Corée du Sud gérerait un centre de presse à Singapour la semaine prochaine pour les médias sud-coréens et étrangers, alimentant les spéculations sur une possible venue au sommet du président sud-coréen Moon Jae-in.
Mais un haut responsable de la Maison bleue, la présidence sud-coréenne, a affirmé à l'agence sud-coréenne Yonhap que les probabilités d'un sommet trilatéral à Singapour étaient minces, parce que M. Trump a indiqué que la rencontre de mardi pourrait n'être que la première d'une longue série.
"Nous avions initialement dit qu'il fallait une déclaration de fin de guerre parce que nous pensions que le sommet USA-Corée du Nord du 12 juin serait un événement unique, mais compte tenu de la situation actuelle, il n'y a pas de raison de précipiter les choses."
Avec AFP