Le GSIM (ou Jnim selon l'acronyme arabe), principale alliance jihadiste du Sahel, invoque notamment la mort présumée de civils dans une récente frappe aérienne et la poursuite de la présence militaire française dans la sous-région.
Un combattant du groupe a "fait détonner son véhicule bourré d'explosifs contre un convoi des forces d'occupations françaises et des apostats maliens, à Arbanda, près de la frontière avec le Burkina Faso", a affirmé le GSIM.
"Nous voulons affirmer au gouvernement et au peuple français que quelle que soit la force de la puissance occupante, elle ne pourra vaincre la volonté du peuple de vivre libre. Si vous ne vous retirez pas, vous assisterez à de nouvelles attaques, encore plus violentes", a-t-il ajouté.
L'armée française avait annoncé le 8 janvier que six soldats de sa force antijihadiste Barkhane avaient été blessés le jour même au Mali par un véhicule-suicide.
Il s'agit de la troisième attaque depuis fin décembre contre les militaires français, qui ont déjà déploré cinq morts pendant la période, selon l'état-major de l'armée française.
En 2020, la France a engagé 600 soldats supplémentaires au Sahel, portant ses effectifs à environ 5.100. Elle examine actuellement l'évolution de cet engagement.
Fin novembre, le commandant de Barkhane, Marc Conruyt, avait désigné devant les députés français le GSIM comme l'"ennemi le plus dangereux" au Sahel. Un an auparavant, c'est le groupe Etat islamique au grand Sahara (EIGS) qui avait été désigné comme ennemi numéro un dans la région.
Le communiqué du GSIM a été authentifié par le centre américain de surveillance des sites jihadistes SITE.