Cet homme placé sur la liste noire américaine, arrêté en juillet par les autorités kényanes, utilisait les systèmes traditionnels de paiement informel et des intermédiaires "pour échapper à la surveillance policière et financer les ambitions meurtrières" de l'EI, a déclaré dans un communiqué la sous-secrétaire au Trésor américain chargée de la lutte antiterroriste, Sigal Mandelker.
"Cette administration est déterminée à cibler les facilitateurs de l'EI et leurs réseaux clandestins où qu'ils se trouvent, afin de leur empêcher tout accès aux ressources nécessaires pour perpétrer leurs attaques", a-t-elle ajouté.
Les sanctions impliquent que les biens ou intérêts de Oualid Ahmed Zein aux Etats-Unis sont gelés et que les ressortissants américains ne peuvent plus faire affaire avec lui.
Selon le Trésor américain, il a transféré entre 2017 et début 2018 plus de 150.000 dollars à travers ses montages complexes, qui ont des ramifications en Europe, au Moyen-Orient et en Amérique. Les fonds servaient à financer des combattants de l'EI en Syrie, en Libye ou encore en Afrique centrale.
Avec AFP