La résolution, présentée par le Canada, déplore "la persistence et l'omniprésence de toutes formes de violence à l'encontre des femmes et des filles dans le monde", et appelle les pays à prendre des mesures immédiates pour prévenir la violence et les discriminations basées sur le sexe.
La résolution a été adoptée unanimement sans vote mais plusieurs pays, dont le Bangladesh, la Chine et l'Egypte, ont exprimé leur désaccord avec tout ou partie du texte.
Le représentant des Etats-Unis Jason Mack a exprimé son soutien à "l'esprit" de la résolution.
Mais il a souligné que les Etats-Unis ne pouvaient pas se joindre au consensus autour de la résolution en raison d'un paragraphe relatif au droit des femmes à l'avortement dans des conditions médicales sûres.
Le paragraphe en question appelle les pays à faire en sorte que leurs services de santé procurent aux femmes des soins "complets et de qualité concernant la sexualité et la procréation", y compris "un avortement sûr lorsque de tels actes sont autorisés par la législation nationale".
"Les Etats-Unis soutiennent pleinement le principe d'un choix volontaire concernant la santé maternelle et infantile et le planning familial", a déclaré M. Mack.
"Mais nous ne reconnaissons pas l'avortement en tant que méthode de planning familial, et nous ne soutenons pas l'avortement dans nos programmes d'assistance à la santé en matière de procréation", a-t-il dit.
Depuis que le président Donald Trump est arrivé au pouvoir en janvier, son gouvernement a tari l'aide américaine aux organisations étrangères qui pratiquent ou même fournissent des informations sur l'avortement.
Avec AFP