En juin 2016, "18,2 millions de personnes" avaient accès aux traitements, soit 1 million de plus qu'au début de l'année et deux fois plus qu'il y a cinq ans, selon l'Onusida.
"Si ces efforts sont poursuivis, on pourra atteindre l'objectif de 30 millions de personnes sous traitement d'ici 2020", espère l'Onusida qui a dévoilé son rapport à Windhoek, la capitale de la Namibie, l'un des pays les plus touchés de la planète.
Environ la moitié des malades du sida ont donc actuellement accès aux traitements dans le monde0, où 36,7 millions de personnes vivent avec le sida.
"Les progrès que nous avons faits sont remarquables, particulièrement en ce qui concerne les traitements. Mais cela reste incroyablement fragile", prévient le directeur d'Onusida, Michel Sidibé.
Malgré ces progrès, le rapport rappelle que les jeunes filles et femmes de 15-24 ans sont particulièrement vulnérables face au virus, notamment en Afrique sub-saharienne.
"Les jeunes femmes font face à une triple menace: un haut risque d'infections, peu de tests et peu de suivi des traitements. Il est urgent de faire plus", s'alarme M. Sidibé.
Selon le rapport d'Onusida, 7.500 jeunes filles ont été infectées chaque semaine en 2015 dans le monde.
En Afrique du Sud, le taux très élevé de contamination chez les jeunes femmes et adolescentes s'explique notamment par le phénomène des "sugar daddies", où des hommes plus âgés troquent cadeaux et argent contre des rapports sexuels non protégés.
La plupart des pays sont encore loin d'atteindre l'objectif fixé par l'Onusida de traiter 90% des patients infectés d'ici 2020.
Il n'existe actuellement aucun vaccin, ni médicament permettant de guérir du sida, le traitement ARV permettant seulement de contrôler l'évolution du virus et d'augmenter l'espérance de vie des séropositifs.
Avec AFP