"Pour des raisons indépendantes de notre volonté, le dialogue de (sortie) de crise au Burundi prévu du 9 au 12 juillet à Arusha (nord de la Tanzanie) est reporté", a annoncé dans un tweet Macocha Tembele, secrétaire particulier du médiateur dans le conflit burundais, l'ancien président tanzanien Benjamin Mkapa.
Plusieurs responsables politiques burundais ont assuré à l'AFP avoir reçu depuis jeudi soir des messages "qui nous annoncent que ce dialogue doit finalement commencer mardi 12 juillet", ce qui a été confirmé par un diplomate européen sous couvert d'anonymat.
Malgré les pressions et sanctions de la communauté internationale, le pouvoir burundais a refusé jusqu'ici de s'asseoir à la même table que la principale coalition d'opposition, qu'il accuse d'être liée à une tentative de coup d'Etat en mai 2015 et aux violences actuelles.
Le Burundi a plongé dans une grave crise émaillée de violences lorsque le président Pierre Nkurunziza a annoncé sa candidature en avril 2015 pour un troisième mandat, avant d'être réélu en juillet.
Ces violences ont déjà fait plus de 500 morts et le Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés estime désormais à plus de 270.000 le nombre de Burundais qui ont fui leur pays.
Avec AFP