"Suite à la réception, dans la nuit du mercredi 29 au jeudi 30 novembre 2017, d'un message faisant état de possibles attaques, l'ambassade de France avait sollicité le concours des autorités de la République du Congo pour que soient mis en place des dispositifs de sécurité renforcés autour des principaux sites d'intérêt français, à Brazzaville et à Pointe-Noire", lit-on sur le site de l'ambassade de France.
"Dès le début de matinée du jeudi 30 novembre, des éléments des forces de sécurité congolaises ont été déployés. Ces mesures sont toujours en vigueur actuellement", a ajouté l'ambassade de France, qui remercie les autorités congolaises.
"Le soutien du gouvernement congolais a contribué à assurer la sécurité de notre personnel et de nos installations", a indiqué de son côté l'ambassade des Etats-Unis qui avait suspendu jeudi son activité après une "menace reçue". L'ambassade américaine a repris du service vendredi.
"Nos services de sécurité ont été mis en alerte (...) après avoir été informés qu'une attaque terroriste imminente pouvait être perpétrée contre les intérêts français et américains dans notre pays", avait pour sa part indiqué jeudi soir le ministre congolais de la Communication, Thierry Moungalla.
Une enquête ouverte jeudi a permis "l'interpellation d'un individu" de nationalité congolaise, d'une trentaine d'années, qui "serait de confession musulmane" avait ajouté M. Moungalla dans un communiqué qu'il a lu sur les antennes de la télévision d'Etat.
Avec AFP