"Nous avons repris la production à Forcados le 6 juin, après avoir levé l'état de force majeure, que nous avions mis en place l'année dernière", a déclaré à l'AFP, Precious Okolobo, porte-parole de Shell.
Après l'explosion de plusieurs lignes d'approvisionnement du terminal revendiquée par les Vengeurs du Delta du Niger (NDA), Shell avait dû déclarer la "force majeure" sur les exportations de brut de ce terminal en février 2016: une mesure légale exceptionnelle pour interrompre une partie de la production.
L'oléoduc sous-marin qui mène à Forcados, point stratégique pour cette immense puissance pétrolière en Afrique, a été constamment attaqué au cours de l'année 2016. Mais M. Okolobo a affirmé que "toutes les réparations nécessaires ont abouti".
Des groupes armés indépendantistes, les NDA en tête, avaient promis de mettre l'économie du Nigeria à genoux, réclamant une meilleure redistribution des richesses du pétrole.
Le géant de l'Afrique de l'Ouest, qui était jusque l'année dernière la première économie du continent africain, est entré en récession au deuxième trimestre 2016, sa production d'or noir ayant chuté à 1,2 millions de barils, contre plus de 2 millions auparavant.
Des négociations ont été engagées entre les rebelles et le gouvernement, apaisant pour l'instant la situation dans la région du Delta.
Avec AFP