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Six arrestations après une fusillade à Marrakech au Maroc


La police à Al-Hoceima, Maroc, 1er juin 2017.
La police à Al-Hoceima, Maroc, 1er juin 2017.

La police marocaine a annoncé vendredi l'arrestation de six personnes à Casablanca, pour leur implication présumée dans une fusillade survenue jeudi soir à Marrakech, ayant fait un mort et deux blessés.

Deux individus cagoulés avaient tiré sur un homme dans un café à Marrakech, principale ville touristique du Maroc.

L'homme, touché à la tête, est mort sur le coup, et deux personnes avaient été blessées par des éclats de balles, selon les autorités locales, qui privilégient la piste du "règlement de comptes".

La police judiciaire de Marrakech est parvenue à "arrêter six personnes à Casablanca pour leur implication présumée dans l'assassinat avec préméditation", a souligné dans un communiqué la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

La police marocaine a ajouté avoir retrouvé la moto à bord de laquelle les auteurs avaient pris la fuite, ainsi que l'arme à feu et les balles utilisées, "abandonnées dans un terrain vague".

"Les investigations ont permis d'identifier le principal suspect", déjà "recherché pour blanchiment d'argent, trafic international de drogue et extorsion", selon la DGSN. L'enquête se poursuit pour déterminer le lieu où il se trouve.

D'après la même source, les premières données de l'enquête révèlent que cet acte "est directement lié à un réseau criminel ayant des ramifications dans certains pays européens".

Le café où a eu lieu la fusillade est situé dans un quartier très touristique de Marrakech, à proximité de nombreux établissements hôteliers.

La presse locale a souligné que la victime, âgée de 26 ans, était un étudiant en médecine et le fils du président du tribunal de Béni Mellal, une ville située à 200 kilomètres de Marrakech.

La chaîne publique 2M a affirmé sur son site web que les auteurs ciblaient le propriétaire du café, mais se sont "trompés de cible", tuant par erreur l'étudiant.

Ce "règlement de comptes" avait suscité jeudi des inquiétudes sur les réseaux sociaux, et une rumeur sur un attentat terroriste avait d'abord agité la toile marocaine.

Une source de l'exécutif, contactée par l'AFP, a formellement écarté la piste terroriste.

Les homicides par balles sont très rares au Maroc, où très peu d'armes à feu circulent.

Avec AFP

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