Le Kenya et la Somalie ont appelé à davantage d'aide internationale pour vaincre al-Shabab, le groupe militant lié au réseau terroriste d’al-Qaïda, que ces deux pays voisins ont décrit comme «un ennemi commun».
Après une rencontre à Nairobi lundi, le Premier ministre kenyan Raila Odinga et son homologue somalien Mohammed Ali Abdiwelli ont appelé à l’envoi de contigents supplémentaires pour renforcer la mission de de paix de l'Union africaine en Somalie.
Dans une déclaration commune, ils ont également demandé "un soutien logistique et financier" pour un blocus planifié de la ville portuaire de Kismayo, un bastion important et centre d'approvisionnement d'al-Shabab.
La mission de l'UA se compose actuellement de 9 500 soldats basés dans et autour de la capitale, Mogadiscio, où ils apportent leur soutien au gouvernement somalien de transition.
Djibouti a promis 3 000 soldats pour la mission.
Par ailleurs, l’organisation humanitaire internationale Médecins Sans Frontières affirme qu’un raid aérien qui a frappé un camp pour personnes déplacées à Jilib, dans le sud de la Somalie, a tué cinq personnes et blessé plus de 40 autres.
Les victimes du bombardement sont principalement des femmes et des enfants, ajoute MSF qui se refuse à tout commentaire sur les auteurs de l’attaque, mais appelle toutes les parties à respecter les droits des civils.