L'ONU a appelé samedi à la fin des combats autour de la ville de Galkayo, dans le centre de la Somalie, où des milices rivales loyales aux régions autoproclamées autonomes du Puntland et de Galmudug s'affrontent violemment depuis près d'une semaine.
"Les combats à Galkayo doivent cesser immédiatement", a averti dans un message publié sur twitter Nicholas Kay, l'envoyé spécial des Nations unies en Somalie, en rappelant que "bombarder des zones civiles peut être un crime contre l'humanité ou un crime de guerre".
M. Kay a appelé les deux camps à se retirer immédiatement des zones contestées dans la ville, située à 575 km au nord de la capitale Mogadiscio, et à cheval sur la frontière entre le Puntland et Galmudug.
De violents combats ont éclaté le 22 novembre, journée au cours de laquelle six personnes ont été tuées et des dizaines blessées, selon un communiqué de l'ONU publié vendredi.
Ces milices ont accepté un cessez-le-feu, qui n'a pas tenu, alors que plusieurs centaines de civils ont commencé à fuir la zone.
La ville a été le lieu de fréquents affrontements entre clans ou groupes rivaux, distincts toutefois des insurgés islamistes shebab, liés à Al-Qaïda, qui s'opposent au gouvernement central somalien, soutenu par la communauté internationale.
"Nous appelons les dirigeants du Puntland et de Galmudug à résoudre leurs divergences à travers un dialogue pacifique", a indiqué l'ONU dans son communiqué, cosigné par les Etats-Unis, l'Union européenne, la Grande-Bretagne, la Suède et l'Italie.
"Nous demandons à ces dirigeants de donner l'ordre à leurs forces de sécurité de mettre fin aux combats et de se retirer de manière ordonnée de la ligne séparant les quartiers nord et sud de la ville, afin d'éviter toute nouvelle effusion de sang", ont-ils ajouté.
AFP