La première opération, qui s'est déroulée samedi vers 16H30 locales (13H30 GMT) "près de Gaduud, à environ 400 kilomètres au sud-ouest de Mogadiscio", a tué un combattant shebab, a indiqué le commandement militaire américain chargé de l'Afrique (AFRICOM), dans un communiqué.
"Avant cette opération, les Etats-Unis ont observé le combattant shebab participer à une attaque contre un convoi américano-somalien", précise le communiqué.
Puis dimanche vers 03H00 locales (autour de minuit GMT), une frappe a visé des shebab dans la région de Shabelle, à 65 km à peine à l'ouest de Mogadiscio, a indiqué par ailleurs une porte-parole d'AFRICOM.
Vers 09H00 (06H00 GMT), une troisième opération a visé des militants de l'EI dans la région semi-autonome du Puntland, dans le nord du pays, a-t-elle ajouté.
"Plusieurs terroristes" ont été tués dans ces deux frappes.
L'armée américaine "continuera à utiliser tous les moyens autorisés et appropriés" pour lutter contre le terrorisme, notamment "frapper des terroristes, leurs camps d'entraînement et leurs abris en Somalie, dans la région et dans le monde", a rappelé l'AFRICOM.
Début novembre, les Etats-Unis avaient frappé l'EI pour la première fois dans ce pays où le président Donald Trump a autorisé en mars dernier le Pentagone à lancer des opérations antiterroristes - par voies aérienne ou terrestre - pour soutenir le gouvernement somalien.
Les shebab tentent depuis 2007 de renverser le gouvernement somalien soutenu par la communauté internationale.
En 2010, ils ont proclamé leur allégeance à Al-Qaïda, organisation à laquelle ils ont été officiellement intégrés en 2012, mais plus récemment, certains d'entre eux ont fait défection au profit de l'EI.
Ils sont basés dans la région semi-autonome du Puntland, dans le nord du pays, et leur leader est Abdul Qadir Mumin, placé en août 2016 sur la liste des terroristes internationaux par le département d'État américain.
Avec AFP