Berlin, Washington et Bruxelles ont martelé dimanche leur fermeté face à Moscou dans le conflit ukrainien qui s'est invité au sommet du G7 en Allemagne, tout comme le renflouement de la Grèce sur lequel les négociations piétinent.
Juste avant de partager bière (sans alcool) et bretzels avec la chancelière allemande Angela Merkel dans le village bavarois de Krün, le président américain Barack Obama a insisté sur la force du lien germano-américain et la nécessité de faire face à l'"agression" russe dans l'est de l'Ukraine.
Un message clair à l'attention du président russe Vladimir Poutine, exclu du cercle des principales puissances industrielles depuis l'annexion par son pays de la Crimée en mars 2014.
« Nous allons discuter de notre avenir commun, de l'économie mondiale qui crée des emplois et des débouchés, du maintien d'une Union européenne forte et prospère, forger de nouveaux partenariats commerciaux à travers l'Atlantique, résister à l'agression russe en Ukraine, lutter contre les menaces de l'extrémisme violent, et le changement climatique », a déclaré le président Obama.
La cérémonie entourée de folklore, sous un beau soleil et sur fond de sommets alpins enneigés, avait été précédée par un entretien bilatéral des deux dirigeants.
Ils sont tombés d'accord sur un maintien des sanctions tant que la Russie ne respectera pas complètement les accords de Minsk et la souveraineté de l'Ukraine, a indiqué plus tard la Maison Blanche. Les accords de Minsk conclus en février entre les différentes parties prévoient un cessez-le-feu, régulièrement violé.
Dans une conférence de presse séparée, le président du Conseil européen, Donald Tusk, a appelé le G7 à "confirmer son unité" sur les sanctions contre la Russie. "Si quelqu'un veut engager un débat sur le régime de sanctions, ce ne pourra être que pour le renforcer", a-t-il dit.
Avec AFP