Le sommet a réuni les représentants des chefs des armées des pays africains comme le Cameroun, l’Egypte, le Kenya, le Sénégal ou le Burkina Faso.
L'objectif principal de la rencontre est de parler de la sécurité sur le continent, mais aussi de la menace jihadiste dans certaines régions d’Afrique.
Le "Sommet des forces terrestres africaines", ouvert dans la capitale nigériane Abuja, vise à rassembler la haute hiérarchie militaire des pays d'Afrique "pour un dialogue franc" sur la sécurité sur le continent, selon un communiqué de l'armée américaine.
Des représentants des armées angolaises, camerounaises, égyptiennes, kenyanes et rwandaises, participent notamment à ce sommet, où les menaces jihadistes contre le continent seront particulièrement évoquées, depuis les shebab à l'est jusqu'à Boko Haram à l'ouest, en passant par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) au Mali et au Niger.
"Nous jouons un rôle d’assistance à nos partenaires africains pour la lutte contre les organisations extrémistes, donc notre travail, c’est d’aider à identifier ce qui manque et quels sont ces besoins pour y répondre dans le cadre de notre coopération", a déclaré le général de brigade Eugène Lebœuf, commandant par intérim de l’armée américaine en Afrique.
Le Nigeria, où se déroule le sommet des militaires, fait face à une insurrection sanglante du groupe terroriste Boko Haram dans le nord-est.
Le chef d’état-major de l’armée Nigériane estime qu’avec ces démonstrations réalisées par ses hommes, le Nigeria est prêt grâce au soutien international pour faire face à un déploiement rapide.
"Ces démonstrations montrent notre capacité en termes de déploiement rapide, avec l’obtention de logistiques comme les moyens de déplacement", explique le lieutenant général Tukur Buratai. "Nous aurons les moyens d’atteindre toutes ces localités où on ne pouvait pas arriver à temps."
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Les Etats-Unis avaient intensifié leur présence militaire dans plusieurs pays d'Afrique, pendant les mandats du président Barack Obama.
Une politique poursuivie par son successeur, Donald Trump. Peu avant d'être limogé en mars, le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson venait de terminer une tournée dans cinq pays d'Afrique, au cours de laquelle il a promis l'assistance militaire de Washington.
Gilbert Tamba, correspondant à Abuja