La lutte contre les jihadistes de Boko Haram au Cameroun et au Tchad, les affrontements entre groupes armés en Centrafrique, l'instabilité politique en RD Congo et au Burundi devraient être au menu de ce "sommet extraordinaire" de la CEEAC.
La situation et les tensions post-électorales au Gabon, au Congo et au Tchad devraient aussi être évoquées, a indiqué le secrétaire général de la CEEAC, Ahmad Allam-Mi, cité par plusieurs sites d'information africains.
Le représentant spécial des Nations unies en Centrafrique, Parfait Onanga, doit participer à la rencontre alors que l'ONU a condamné les dernières violences entre factions armées rivales qui ont fait des dizaines de morts selon les Nations unies.
Le premier vice-président du Burundi, Gaston Sindimwo, représentera son pays pour "que les chefs d'Etat et de gouvernement de la sous-région africaine puissent être nos ambassadeurs auprès de nos détracteurs (...). Nous en profiterons pour vendre une bonne image de marque du Burundi", a-t-il déclaré au site burundais bujumburanewsblog.
La CEEAC regroupe onze pays (Angola, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée-Equatoriale, RD Congo, Rwanda, Sao Tomé et Principe, Tchad).
La question du futur président de la commission de l'Union africaine (UA), qui doit être désigné en janvier lors d'un sommet à Addis-Abeba, pourrait faire partie de l'agenda caché de la rencontre.
Le Tchad défend son candidat, son ministre des Affaires étrangères Moussa Faki Mahamat, pour prendre la succession de la Sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma.
La ministre kényane des Affaires étrangères Amina Mohamed et le Sénégalais Abdoulaye Bathily, ex-représentant des Nations unies en Afrique centrale, sont également candidats.
Avec AFP