Outre Machar, les noms du chef d'état-major de l'armée gouvernementale Paul Malong et du ministre de l'Information du président Salva Kiir, Michael Makuei, ont été communiqués au Conseil, qui devra décider de les ajouter ou non à une liste noire.
Les sanctions consistent généralement en un gel des avoirs et à une interdiction de voyager.
Les Etats-Unis ont annoncé jeudi qu'ils allaient proposer au Conseil d'imposer un embargo sur les armes au Soudan du Sud et des sanctions ciblées en raison du risque de génocide.
Mais la Russie a rejeté d'emblée cette initiative, qu'elle juge contre-productive, et la Chine s'est montrée réticente. Ces deux pays ont la possibilité de bloquer toute décision en usant de leur droit de veto.
Riek Machar, ancien vice-président passé à l'opposition armée, vit en exil en Afrique du Sud depuis qu'il a été chassé de Juba après de violents combats entre ses partisans et ceux du président Kiir.
Paul Malong est dans le collimateur des Etats-Unis depuis plusieurs mois. Washington avait tenté de l'ajouter à la liste noire en septembre 2015 mais plusieurs, dont la Russie et la Chine, avaient refusé.
Depuis le début de la guerre au Soudan du Sud en décembre 2013, l'ONU a sanctionné en juillet 2015 six chefs militaires, trois du côté gouvernemental et trois du côté rebelle. Les Etats-Unis ont aussi pris de leur côté des sanctions bilatérales.
Avec AFP