"Le but est de soutenir le développement du football chinois, dans les domaines de la formation de joueurs, des entraîneurs et des arbitres, ainsi que de l'apport d'expertise pour l'organisation du championnat," a déclaré la DFB dans un communiqué.
Cet accord sur cinq ans a été signé vendredi à la chancellerie à Berlin, en marge d'une rencontre entre la chancelière Angela Merkel et la deuxième vice-Première ministre chinoise Liu Yandong.
"L'Allemagne est une grande nation du football mondial et la Chine peut apprendre beaucoup d'elle", a déclaré Liu Yandong dans une interview publiée vendredi dans le quotidien Handelsblatt.
De son côté, la Chine représente pour les clubs de la Bundesliga un marché important en matière de vente de produits dérivés et éventuellement de sponsors.
"Le nombre de Chinois ayant suivi la finale de la Coupe du monde en 2014 (au Brésil) était supérieur à la population allemande", et ce même si le coup d'envoi était à 03h00 du matin en Chine, a récemment indiqué le secrétaire général de la DFB, Friedrich Curtius, pour souligner l'ampleur du marché.
Pékin veut devenir une "superpuissance" du football d'ici 2050, avec un objectif de 50 millions de joueurs d'ici 2020, selon un plan publié par la Fédération chinoise de football en avril.
Grand amateur de football, le président chinois Xi Jinping a promis de tout faire pour que la Chine participe à la Coupe du Monde, l'organise un jour sur son sol, et remporte le trophée.
Les clubs chinois sont pour leur part devenus des acteurs réels du marché des transferts, dépensant des fortunes pour attirer des joueurs comme Hulk, Gervinho ou Ezequiel Lavezzi.
De nombreux hommes d'affaires ou entreprises chinoises ont par ailleurs investi massivement dans des clubs européens, notamment en Italie où l'Inter Milan est passé sous pavillon chinois, l'AC Milan devant suivre dans les semaines qui viennent.
Avec AFP