"Le bilan est autour de 290 (morts) et 500 blessés", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la police Ruwan Gunasekera. 24 personnes ont été arrêtées en lien avec cette vague d'attaques, qui n'ont pas été revendiquées à ce stade, a-t-il ajouté.
Dimanche, en quelques heures, des bombes ont semé mort et désolation dans quatre hôtels et trois églises, en pleine messe de Pâques, en plusieurs endroits de l'île d'Asie du Sud, qui n'avait pas connu un tel déchaînement de violence depuis la fin de la guerre civile il y a dix ans.
Huit explosions au total ont frappé dimanche le Sri Lanka. Du Vatican aux États-Unis en passant par l'Inde, ces attentats ont soulevé un émoi mondial.
Plusieurs dizaines d'étrangers ont été tués dans ce pays prisé des touristes pour ses plages idylliques et sa nature verdoyante.
Leur nombre exact "est difficile à déterminer. Autour de 37 (étrangers) sont morts, sur lesquels 11 ont été identifiés. Certains des corps sont mutilés et il est compliqué de les identifier", a déclaré à l'AFP un responsable des Affaires étrangères.
La police a annoncé lundi qu'une "bombe artisanale" avait été trouvée tard dimanche sur une route menant vers le principal terminal de l'aéroport de Colombo et qu'elle avait été désamorcée avec succès par les forces aériennes sri-lankaises. L'aéroport reste ouvert sous haute sécurité suite aux attentats.
Environ 1,2 million de catholiques vivent au Sri Lanka, un pays de 21 millions d'habitants où les chrétiens représentent 7% de la population, majoritairement bouddhiste (70%). Le pays compte également 12% d'hindous et 10% de musulmans.