Cette décision du 23 décembre, révélée par le journal québécois le Devoir, explique qu'il n'est pas dans le "meilleur intérêt (de l'enfant) d'avoir des contacts avec son père si celui-ci n'est pas vacciné et est opposé aux mesures sanitaires dans le contexte épidémiologique actuel".
Le père demandait au départ à prolonger pendant les fêtes de fin d'année son droit de garde. Le juge a finalement levé tous ses droits jusqu'en février sauf s'il décidait de se faire vacciner.
Le juge a noté que des extraits de publications du père sur les réseaux sociaux révélaient "qu'il semble s'opposer aux vaccins et aux mesures sanitaires".
Le Québec, où plus de 90% des adultes sont vaccinés, enregistre une forte hausse des contaminations et des hospitalisations en raison de la propagation rapide du variant Omicron.