Ces trois pays déploieront des "forces de contrôle de la désescalade" dans la région d'Idleb et dans "certaines parties" des régions de Lattaquié, Hama et Alep, selon un communiqué commun diffusé au terme de deux jours de pourparlers dans la capitale du Kazakhstan.
Ces forces auront pour mission d'"empêcher les incidents et les accrochages" entre les forces gouvernementales et les combattants rebelles, qui contrôlent la majeure partie de la région d'Idleb, frontalière de la Turquie et voisine de la province côtière de Lattaquié, un fief du régime.
La ville d'Idleb est passée fin juillet sous le contrôle de jihadistes de l'ex-branche d'Al-Qaïda en Syrie, après le retrait d'un groupe rebelle rival.
L'émissaire de Damas à Astana, Bachar al-Jaafari, a qualifié les pourparlers de "succès". "Nous soutenons toute initiative qui fera cesser l'effusion de sang et les souffrances en Syrie, où qu'elles soient", a-t-il déclaré.
"Les forces d'Assad et les milices ne seront présentes dans aucune partie de la zone de désescalade (d'Idleb) et ne joueront aucun rôle dans les zones sous notre contrôle", a pour sa part souligné la délégation rebelle.
Au cours des précédents cycles de négociations à Astana, il avait été décidé de créer quatre zones de désescalade en Syrie dans les régions d'Idleb, de Homs (centre), dans la Ghouta orientale, près de Damas, ainsi que dans le sud du pays.
La Russie a déjà déployé sa police militaire dans plusieurs de ces zones afin de permettre l'instauration d'un cessez-le-feu durable.
Le processus de paix d'Astana se concentre sur les questions militaires et techniques et se déroule en parallèle à celui, politique, de Genève
Avec AFP