La coalition "a commencé le processus de retrait (...) de Syrie", a indiqué à l'AFP le colonel Sean Ryan, porte parole de la coalition.
"Par souci de sécurité opérationnelle, nous ne discuterons pas des échéances, des lieux ou des mouvements de troupes", a souligné ce porte-parole.
Cette annonce intervient moins d'un mois après l'annonce par le président américain Donald Trump du retrait de quelques 2.000 soldats américains de la Syrie.
La coalition internationale antijihadiste a été créée en 2014, après la montée fulgurante du groupe Etat islamique (EI) en Syrie et sa conquête de larges pans des territoires syrien et irakien.
Plusieurs pays y participent, dont la France et la Grande-Bretagne. Mais il n'était pas clair dans l'immédiat si le retrait inclut également les troupes françaises et britanniques déployées sur le sol.
"Le président Trump a pris la décision de retirer nos troupes, nous allons le faire", a indiqué jeudi le chef de la diplomatie Mike Pompeo, se gardant toutefois de mentionner un calendrier.
Selon le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane, "des forces américaines se sont retirées jeudi soir de la base militaire de Rmeilan dans la province de Hasaké", dans l'est du pays.
L'Observatoire a fait état du retrait d'"une dizaine de véhicules blindés et d'équipements lourds".
Après avoir autoproclamé en 2014 un "califat" à cheval sur la Syrie et l'Irak, l'EI a subi une série de revers militaires.
Le groupe conserve encore quelques poches et cellules dormantes dans la "badiya" (désert), notamment dans l'est de la Syrie, où la coalition poursuit le combat avec l'appui au sol des Forces démocratiques syriennes (FDS) dominées par des combattants kurdes.
La guerre en Syrie a éclaté en 2011 après la répression par le régime de manifestations prodémocratie. Elle s'est complexifiée au fil des ans avec l'implication de groupes jihadistes et de puissances étrangères. Elle a fait plus de 360.000 morts.
Avec AFP