Les troupes gouvernementales syriennes ont repris un point de passage géré par les Nations Unies(ONU) le long de la ligne de cessez-le-feu avec Israël dans le Golan, quelques heures après que des rebelles syriens se fussent brièvement emparés de la région.
Selon les forces de sécurité israéliennes, l'armée syrienne a repris le poste de transit de Quneitra plusieurs heures après que les rebelles s’en soient emparés jeudi. Ce poste, qui sert rarement, est le seul entre la Syrie et les zones contrôlées par Tel-Aviv. Des témoins ont rapporté des affrontements lourds côté syrien, en précisant que les installations ont été gravement endommagées.
Entre-temps, les négociateurs internationaux disent qu’une conférence pour paix en Syrie ne se tiendra pas avant le mois de juillet au plus tôt. Cette annonce a été faite alors que les forces gouvernementales syriennes, appuyées par des combattants du Hezbollah libanais, ont repris, après un siège de deux semaines, le contrôle de la ville de Qousseir, un bastion des rebelles.
Le représentant spécial de l'ONU pour la Syrie affirme que la conférence de paix n’aura probablement pas lieu avant juillet parce que les deux parties en conflit ne sont pas prêtes à s'engager dans la voie vers une solution diplomatique.
Les bulldozers dégagent les décombres dans les rues de Qousseir pendant que les soldats pro-gouvernementaux patrouillent dans la ville après le retrait des rebelles, mardi. La télévision d'Etat syrienne a montré des soldats hissant un drapeau à l'effigie du président Bachar al-Assad sur la tour d'horloge de la place principale de Qousseir.
Un correspondant de Manar, la télévision du Hezbollah a rapporté que les forces gouvernementales fouillaient la ville à la recherche de rebelles restés sur place.
Manar a aussi indiqué que les civils n'étaient pas autorisés à revenir dans la ville.
Aref Hammoud, un porte-parole de l'armée syrienne libre, précise que des bombardements intenses ont forcé les rebelles à se replier. Il a dit que les forces gouvernementales ont lancé un assaut soutenu sur la ville, avec toutes les forces disponibles, y compris la puissance aérienne, l'artillerie lourde et des chars, pénétrant les défenses rebelles sur le flanc sud de la ville.
L’incertitude demeurait quant au sort de centaines de combattants rebelles et des civils blessés, tous soignés dans une clinique de fortune à l'intérieur de la ville.
Hilal Khashan, un politologue à l'Université américaine de Beyrouth, estime que la prise de contrôle de Qousseir par le gouvernement, avec le soutien des combattants du Hezbollah, pourrait bien aggraver le conflit syrien plutôt qu’accélérer une fin rapide des hostilités.
« Demain, ils auront à réfléchir sur les implications de la victoire d'aujourd'hui. La victoire d'aujourd'hui ne mettra pas fin à la guerre civile syrienne, sinon qu’elle va en rajouter aux souvenirs amers des rebelles syriens contre le régime et le Hezbollah », a-t-il dit.
Qousseir a été un point central de livraison aux rebelles syriens d'armes à travers la vallée de Békaa au Liban et aussi, plus loin à l'Ouest, via la côte.
Selon les forces de sécurité israéliennes, l'armée syrienne a repris le poste de transit de Quneitra plusieurs heures après que les rebelles s’en soient emparés jeudi. Ce poste, qui sert rarement, est le seul entre la Syrie et les zones contrôlées par Tel-Aviv. Des témoins ont rapporté des affrontements lourds côté syrien, en précisant que les installations ont été gravement endommagées.
Entre-temps, les négociateurs internationaux disent qu’une conférence pour paix en Syrie ne se tiendra pas avant le mois de juillet au plus tôt. Cette annonce a été faite alors que les forces gouvernementales syriennes, appuyées par des combattants du Hezbollah libanais, ont repris, après un siège de deux semaines, le contrôle de la ville de Qousseir, un bastion des rebelles.
Le représentant spécial de l'ONU pour la Syrie affirme que la conférence de paix n’aura probablement pas lieu avant juillet parce que les deux parties en conflit ne sont pas prêtes à s'engager dans la voie vers une solution diplomatique.
Les bulldozers dégagent les décombres dans les rues de Qousseir pendant que les soldats pro-gouvernementaux patrouillent dans la ville après le retrait des rebelles, mardi. La télévision d'Etat syrienne a montré des soldats hissant un drapeau à l'effigie du président Bachar al-Assad sur la tour d'horloge de la place principale de Qousseir.
Un correspondant de Manar, la télévision du Hezbollah a rapporté que les forces gouvernementales fouillaient la ville à la recherche de rebelles restés sur place.
Manar a aussi indiqué que les civils n'étaient pas autorisés à revenir dans la ville.
Aref Hammoud, un porte-parole de l'armée syrienne libre, précise que des bombardements intenses ont forcé les rebelles à se replier. Il a dit que les forces gouvernementales ont lancé un assaut soutenu sur la ville, avec toutes les forces disponibles, y compris la puissance aérienne, l'artillerie lourde et des chars, pénétrant les défenses rebelles sur le flanc sud de la ville.
L’incertitude demeurait quant au sort de centaines de combattants rebelles et des civils blessés, tous soignés dans une clinique de fortune à l'intérieur de la ville.
Hilal Khashan, un politologue à l'Université américaine de Beyrouth, estime que la prise de contrôle de Qousseir par le gouvernement, avec le soutien des combattants du Hezbollah, pourrait bien aggraver le conflit syrien plutôt qu’accélérer une fin rapide des hostilités.
« Demain, ils auront à réfléchir sur les implications de la victoire d'aujourd'hui. La victoire d'aujourd'hui ne mettra pas fin à la guerre civile syrienne, sinon qu’elle va en rajouter aux souvenirs amers des rebelles syriens contre le régime et le Hezbollah », a-t-il dit.
Qousseir a été un point central de livraison aux rebelles syriens d'armes à travers la vallée de Békaa au Liban et aussi, plus loin à l'Ouest, via la côte.