D'après le texte de cette proposition, auquel Reuters a eu accès, seuls les combattants munis d'armes légères seraient autorisés à quitter le secteur, actuellement soumis à une vive offensive des forces gouvernementales syriennes et leurs alliés.
Cette évacuation, présentée comme "sûre" et "digne" et menée sous supervision des Nations unies, s'étendrait sur une période de 48 heures, selon des responsables de l'opposition syrienne en contact avec les insurgés d'Alep. Ceux-ci n'ont pas encore fait connaître leur réponse.
Le gouvernement syrien se portera publiquement garant de la sécurité des rebelles, de leurs familles et des civils qui auront choisi de quitter la partie orientale d'Alep. La proposition avancée permettrait aux combattants du front Fatah al Cham (ex-Al Nosra) de gagner la province d'Idlib.
Les autres groupes pourraient se rendre ailleurs, notamment dans les secteurs proches de la frontière turque, au nord-est d'Alep.
Avec Reuters