Le général de corps d'armée Brahim Seid, chef d'état-major de l'armée tchadienne, a déclaré vendredi à N'Djamena lors d'un point de presse. que ces pertes représentent environ 10% des effectifs déployés au Nigéria.
"71 de nos vaillants soldats sont tombés glorieusement sur les différents champs de bataille. Nous déplorons également 416 blessés dans nos rangs, tout cela pour une cause juste et noble qui est celle de faire régner la paix et la sécurité dans la sous-région", a-t-il précisé.
Le nombre de soldats engagés dans la guerre contre les islamistes nigérians n’a jamais officiellement été donné, mais des sources militaires affriment que les effectifs seraient de l'ordre de 5.000 hommes.
Au total, 11 localités camerounaises, nigérianes et nigériennes ont été libérées de mains de Boko Haram depuis le 17 janvier 2015, selon le général Seid qui a toutefois indiqué que l’armée continuera à traquer les islamistes "partout où ils se trouveront, afin de ramener la quiétude à nos populations meurtries".
Le 3 avril, le chef d'état-major tchadien avait jugé que la "capacité de nuisance" de Boko Haram avait été réduite "au maximum" après la prise par les forces tchado-nigériennes de Malam Fatori dans le nord-est du Nigeria.